Luca Rossetti vainqueur en Turquie
Istanbul : Arrivée - Le bilan Epargné par les problèmes lors de la première étape, Luca Rossetti a su parfaitement gérer sa position de leader sur les spéciales de la seconde journée de course. L'italien remporte donc ce Rallye d'Istanbul, première manche de l'Intercontinental Rally Challenge. Il impose sa Peugeot 207 Super 2000 devant celle de Nicolas Vouilloz, le podium est complété par la Fiat Abarth Grande Punto de Anton Alen.
Les concurrents engagés sur ce Rallye d'Istanbul ont dû affronter toutes sortes de conditions. Hier, c'est sur un terrain sec que s'est déroulée la première étape, aujourd'hui, la pluie a fait son apparition lors de la seconde boucle du jour. Mais quel que soit les conditions, l'épreuve turque semble avoir fait l'unanimité auprès des pilotes.
Hier, c'est Nicolas Vouilloz qui le premier s'installait en tête. Le pilote du Kronos Racing engageait alors un duel face à Luca Rossetti, avant qu'une crevaison ne lui fasse perdre quarante-cinq secondes sur la cinquième spéciale. Vouilloz chutait alors au quatrième rang, à une quarantaine de seconde de Rossetti qui prenait les commandes de la course. Le pilote italien ne les lâchera plus, même si Vouilloz, reparti à l'attaque, comblait une partie de son retard.
Dani Solà, retardait en début d'épreuve, effectuait lui aussi une superbe remontée. Mais samedi soir, au terme de la première étape, Rossetti disposait d'une avance de quarante-cinq secondes sur l'Espagnol et plus de cinquante secondes sur Vouilloz.
Retard conséquent, mais qui n'empêchait pas Vouilloz de tenter un retour sur les spéciales de dimanche.
Le pilote du Kronos Racing accumulait les meilleurs temps et fondait sur Rossetti qui gérait pour le mieux pour au final l'emportait. Vainqueur de la dernière édition, Vouilloz accroche la deuxième place finale et fait une très bonne opération au championnat.
Deuxième ce matin au départ de l'étape, Dani Solà perdait toutes ses illusions de terminer sur le podium suite à une crevaison sur le premier chrono du jour. La lutte pour la troisième place s'engageait alors entre deux pilotes Abarth : Renato Travaglia et Anton Alen. Au départ de l'ultime confrontation, l'Italien disposait d'une avance de huit secondes sur son rival finlandais. Mais Travaglia sortait de la route et repartait avec une crevaison sur un des pneus de sa Grande Punto. Il cède bien évidemment sa place sur le podium mais parvient à conserver la quatrième place. Anton Alen, qui tout au long du rallye confiait qu'il n'avait pas un très bon feeling avec sa Grande Punto, peut se réjouir de terminer sur le podium.
Jan Kopecky découvrait sa 207 Super 2000 sur ce rallye. Le Tchèque devait passer par une nécessaire phase d'apprentissage avant de se familiariser avec le comportement de sa Peugeot et cerner ses demandes en matière de réglages. Kopecky termine finalement cinquième devant un Dani Solà qui n'aura pas été épargné. L'Espagnol connaissait un premier coup d'arrêt à sa progression samedi matin quand, ralenti par la poussière de Freddy Loix victime d'une crevaison, il concédait une vingtaine de secondes. Par la suite, Solà sera l'auteur d'une belle remontée mais ce matin un mauvais choix de pneus allait avoir pour lui de fâcheuses conséquences. Espérant la pluie, Solà avait chaussé des gommes retaillées. Sur une première boucle totalement sèche, il perdait énormément de temps et sera de plus victime d'une crevaison. Malgré ces soucis, Solà rejoint l'arrivée au sixième rang.
Volkan Isik espérait briller à domicile. Le Turc était malheureusement victime d'une crevaison sur le troisième chrono et devait changer une roue. Par la suite, il tentait de rattraper le temps perdu pour au final accrocher la septième place. Même cause mêmes effets pour Freddy Loix qui devra lui aussi changer une roue sur le troisième chrono. Bilan : quatre minutes perdues et toute prétention à la victoire envolée. Le Belge signera par la suite de bons chronos, sanctionnés par une huitième place finale.
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